Garagiste, buraliste, épicier,etc…

Lorsqu’on lui demande sa profession, Pascal Lys, 53 ans, est embarrassé.«Un peu tout», bredouille-t-il en s’en amusant.À Saint-Simon-de-Pellouaille, petit village de 503 habitants situé entre Saintes et Gémozac, il est à la fois le garagiste, le buraliste, l’épicier, le point poste pour les colis, le dépôt de pain, le vendeur de matériel de motoculture.Une exception à l’heure où les petits commerces de proximité ferment les uns après les autres.

Le tabac et la presse, c’est 70 % des ventes.Chez lui, on peut entrer d’un côté de la rue pour acheter son journal, passer entre les rayons, ouvrir une porte, se retrouver au milieu de pièces détachées de voitures, de tondeuses et ressortir par le garage.

Il n’est pas rare de la croiser sa maman derrière la caisse. Pour la mécanique, Pascal travaille avec son fils, Alexandre, et un autre salarié.

Il n’y a qu’une seule chose qui tend à disparaître du catalogue : la mercerie.

Selon lui, environ 20 % de la population de Saint-Simon-de-Pellouaille a pris l’habitude de pousser la porte de son multiservices.

Avec ses fournisseurs, Pascal Lys est obligé de changer de casquette constamment. Un rythme qui en ferait fuir plus d’un.

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One thought on “Garagiste, buraliste, épicier,etc…

  1. Bonjour, beaucoup de petit commune de cette taille entre 500 et 800 habitants devrait ouvrir un commerce de proximité mais bien souvent les élus préfère des arrangements entre amis que d’aider la population ! Comme par exemple a Arces-sur-Gironde ou les élus ont préférer l’installation d’un Taxi au lieu et place d’un Multiservice ! ! ! ! ! !

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