Les places y sont très, très chères

Les barrières de filtrage sont en place, les saltimbanques et les camelots aussi.Quai Duperré, mardi 6 août, peu après 20 heures.Au milieu de la chaussée, un jongleur en chapeau melon se fait rembarrer par un vendeur en bermuda, au prétexte qu’il est installé en face de lui et que ça détourne les clients.«J’ai demandé à la municipalité de me donner un emplacement», assure-t-il, «je ne l’ai pas eu».

Ce soir-là, on trouve des Équatoriens qui vendent des flûtes de Pan, des bracelets en tissu, des gris-gris à plumes, un jeune homme qui propose «votre prénom en japonais pour 5 euros», et deux nanas bien françaises qui massent dos et épaules «au pourboire».

On trouve aussi Abdel, un autre vendeur de bijoux qui, lui, a une carte de commerçant.Il fait les marchés de La Rochelle le matin, et déballe le soir sur le quai Duperré.

«J’ai demandé deux fois, mais il n’y a pas d’emplacement».En fait, les places sont chères autour du Vieux Port.

Cours des Dames, où se tient le marché de la création artisanale (mais on y voit un tatoueur et des poseurs de tresses indiennes), les stands ne sont pas extensibles.

Nombreux sont les saisonniers du square Valin qui lorgnent ces emplacements de choix.

Devant les terrasses bondées et les musiciens, jongleurs, mimes et autres cracheurs de feu qui animent la zone bien après 20 heures.

«Eux sont en plein dans l’animation», explique Abdoulaye Gueye, président de l’association des commerçants saisonniers du square Valin.

Pour travailler ici, on paie un loyer à la surface et on a des obligations : ne pas quitter le stand, utiliser les parasols blancs, etc.

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