C’est possible

C’est possible« On a envie de dire aux autres que c’est possible ».Dans le débat actuel autour des rythmes scolaires, malgré l’instauration déjà effective de la réforme, la voix des maires des neuf communes (1), seulement, qui l’ont appliquée dès cette rentrée 2013 aurait une résonance presque discordante.«Effarée», car à Chaillevette, Médis ou encore Arvert (1), on peut déjà parler en connaissance de cause du changement de rythmes.

L’application dès la rentrée 2013 de la réforme a donné lieu à des discussions et des réunions de concertation dans les communes concernées, où il a fallu lever des réticences, chez certains élus, chez les parents aussi.

Parmi les critiques des anti-réforme figure la fatigue des écoliers soumis aux nouveaux rythmes.«Les enfants sont toujours fatigués à cette période de l’année, qu’ils suivent une semaine de quatre jours ou de quatre jours et demi», assure par expérience Valérie Menneret, la conseillère pédagogique départementale.

Ce qu’il ressort de notre bilan d’étape, surtout, c’est qu’avec ces nouvelles activités, ils se font plaisir!

Il faut disposer du personnel nécessaire.L’argent pour financer l’application de cette réforme n’est pas un obstacle insurmontable.

Si les maires des premières communes du Pays royannais à avoir franchi le pas tiennent déjà à s’exprimer, malgré la jeunesse du dispositif, ces derniers assurent ne chercher ni gloriole, ni retombées électoralistes.

«D’ailleurs, si nous avions eu cette ambition électoraliste, nous ne nous serions pas lancés dans les nouveaux rythmes dès 2013», assure Danielle Crochet.

Nous avons envie de dire aux communes qui n’ont pas encore adopté les nouveaux rythmes : Oui, c’est possible!

(1) Les six communes du Syndicat intercommunal (Sivom) enfance-jeunesse de la Presqu’île d’Arvert, Arvert, Étaules, Chaillevette, La Tremblade, Mornac-sur-Seudre et Saint-Augustin, ainsi que Médis, Saint-Georges-de-Didonne et Saint-Palais-sur-Mer.

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