La belle histoire de l’année. La cérémonie de la sainte-Barbe, patronne des sapeurs-pompiers, est un passage obligé. Vendredi soir, la cérémonie de la sainte-Barbe du centre de secours principal de Saintes, piloté depuis juin par le capitaine Cessac, a mêlé un peu de tout ça, avec une attention particulière portée à l’histoire d’Anne Cousin, jeune Cognaçaise de 20 ans, étudiante à Bordeaux.
Comme l’a relaté le capitaine Cessac, le 23 février dernier, la jeune femme a été victime d’un malaise cardiaque en gare de Saintes.
Et c’est les larmes au bord des yeux, mais toujours dans un large sourire, que la jeune femme, présente vendredi soir avec sa famille, a accompagné la remise des lettres de félicitations pour acte de courage et dévouement à trois des quatre agents SNCF : Émilie Raud, Serge Merlet et Jean-Pierre Février.
Plus classiquement, le capitaine Cessac a livré un aperçu de l’activité du centre de secours, arrêtée au 30 novembre : 3 882 interventions réparties en 2 916 secours à la personne, 379 accidents, 332 incendies et 255 opérations diverses.
La caserne compte 44 sapeurs-pompiers professionnels et 65 volontaires opérationnels.
Prenant la suite du lieutenant-colonel Calvo, le maire Jean Rouger a livré un discours volontairement politique. Ce serait beaucoup mieux en terme opérationnel, avec des accès facilités et des propriétés acquises de droit.
Isabelle Pichard-Chauché, conseillère générale et membre du conseil d’administration du SDIS, n’a pas répondu à ces remarques.
résumé art Séverine Joubert du Sudouest