Une grande cause mais pas d’argent. Au Centre socioculturel pontois (CSP), Stéphanie Blanchard anime les «ateliers savoir de base» qui s’élargissent à Jonzac et Mirambeau. L’illettrisme était une grande cause nationale en 2013 mais, médiatiquement, n’a quasiment pas suscité de reportages (contrairement au cancer) alors que cet état touche 2 millions et demi de personnes dont 50 % travaillent.
Des personnes qui ont des difficultés à lire et à écrire dans la vie quotidienne, qui manquent de repère dans l’espace et qui se replient sur elles-mêmes.
Avec de petits témoignages, des écrits ou des mots dictés à la formatrice, ils ont osé décrire ce sentiment de honte bien souvent ressenti.
Venir participer à ces ateliers, c’est une démarche importante pour se redresser.
Les ateliers, c’est «au rythme de chacun, on répète 15 fois si c’est nécessaire».
Et puis, tous, après avoir regardé le film de Becker, «La Tête en friche» ont compris beaucoup de choses et se sont reconnus en Germain-Depardieu.
Il y eut cette année de cause nationale, mais aucun relais médiatique fort.
résume art Nadine Julliard du Sudouest