La digue du Lazaret inquiète

La digue du Lazaret inquièteLa digue du Lazaret inquiète. Malgré un petit coefficient de marée de 54, l’eau affleurait mardi la partie effondrée de la digue du Lazaret. La tempête aura certainement induit une légère surcote, aussi la menace d’un clapot formé entrant dans le bassin des Minimes était palpable. Et les prévisions météo ne sont guère plus optimistes pour les prochaines heures. Dès lors, le brise-lames qu’ont installé les services de la Régie du port depuis l’effondrement survenu au début du mois ne paraît pas superflu.

Il ne suffit toutefois pas à calmer l’inquiétude des plaisanciers. Lesquels, à travers leur association, viennent de s’en ouvrir au maire, Maxime Bono.

Début décembre, une cinquantaine de mètres de la partie supérieure de la digue se sont effondrés, à l’endroit même où, il y a un an, un premier tassement avait eu lieu. La cause est identique : les vases censées lui servir d’assise ne sont pas assez homogènes.

Et comme il y a un an, la solution consiste à recharger en enrochements cette dent creuse.

Ce quatrième affaissement en moins de deux ans repose la question cruciale de la conception même du chantier et de la méthode d’enrochement retenue sur une zone pour le moins vaseuse.

«Les travaux à la mer rencontrent toujours des aléas mais nous sommes plutôt sereins», indiquait le maire, Maxime Bono, la semaine dernière.

Plus encore, ce nouvel incident relance la recherche des responsabilités et du surcoût occasionné. Mais, cette fois encore, le maire n’envisage pas de saisir la justice. Nous diviserons donc la facture par trois.

Enfin, beaucoup s’interrogent sur un éventuel nouveau retard du chantier. Initialement, la digue devait être livrée le 6 août 2012, avant que le calendrier ne soit repoussé à mars 2013, puis à la rentrée 2013, avant d’être espérée pour début 2014.

Finalement, la digue du Lazaret ne sera pas livrée avant plusieurs mois.

Elle dénombre 800 adhérents, un nombre à rapporter aux 3 600 anneaux du port de plaisance, dont 3 200 aux Minimes.

«Deux marées de hauteur exceptionnelle et quasiment maximum pour La Rochelle (6,70 mètres hors surcote éventuelle) sont attendues le 1er février et le 2 mars», relève le courrier adressé au maire, pour souligner cette inquiétude.

résumé art Philippe Baroux du Sudouest

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