Le PDG de la SNCF saisi pour la pendule de la gare. Il semble bien que la SNCF ne s’embarrasse pas de faire réparer ses pendules. Sur celle du quai, pour une vitre cassée dont le remplacement n’aurait sans doute coûté que quelques dizaines d’euros, on a préféré en installer une toute neuve. Alors que dire de celle du fronton du bâtiment qui a été déposée pour partir en réparation au moins trois mois ? «C’est, depuis, une pendule introuvable,…
il semble qu’elle se soit évaporée», raconte le maire, Claude Belot qui vient de saisir Guillaume Pepy, président-directeur général de la SNCF, par courrier en date du 22 janvier.
Bref, elle proposait d’assurer la charge financière de la réparation puisque d’après les informations fournies par la SNCF, «le mécanisme du moteur était hors service et ne se fabriquait plus».
«Or, nous avons quelqu’un à Jonzac qui sait redonner vie à des pendules bien souvent plus âgées que le chemin de fer», écrit-il au PDG de la SNCF.
«Seulement voilà, personne à la SNCF, ne peut dire ce que la pendule a bien pu devenir… En tout cas, par un courrier en date du 13 janvier, elle nous soumet un devis de remplacement de la pendule, pour un total de 10 341 euros», ajoute le maire.
Une somme qui se détaille ainsi : 7 023 euros d’achats pour travaux (dont la pendule), 1 080 euros pour la SNCF entrepreneur, 1 532 euros de MOE (Maîtrise d’oeuvre en gestion de projet), 301 euros d’assistance à la maîtrise d’ouvrage et 405 euros de provision pour aléas et imprévus\u2026 Or, de son côté, la Ville a demandé aux services techniques de se procurer un devis pour une horloge posée, raccordée et mise en service.
Il se monte à 3 600 euros hors taxes. Soit presque trois fois moins cher… Si la Ville est chez elle sur la place de la gare, le bâtiment ne lui appartient pas.
résumé art Marie-Laure Gobin de Sudouest
