Au même titre que les contrefaçons de parfums, vêtements ou maroquinerie. Une disposition qui a provoqué un tollé tant au sein de la Confédération paysanne qu’à la Coordination rurale.
Les douanes pouvaient intervenir sur les récoltes et les détruire s’il était prouvé que l’agriculteur avait reproduit les semences de tel ou tel industriel.
Cette figure charentaise du syndicalisme agricole, ancien maire de Londigny, porte-parole de la Confédération paysanne entre 1987 et 1989, compagnon des premières luttes de José Bové «et toujours membre de la commission nationale semences», s’est lancé dans cette nouvelle croisade.
Mais, au ministère de l’Agriculture, on les a justement priés de ne pas faire ces amendements.
La Confédération a alors pris la décision d’investir, le 21 janvier, le siège du Groupement national des semences (GNIS), «la police des semences».
Ils étaient 80 et avaient la ferme intention de s’y installer et d’entamer une grève de la faim jusqu’au 4 février, date à laquelle le projet de loi arrivait à l’Assemblée.
Mais nous avons été rapidement mis en contact avec le ministère. Yves Manguy est plutôt satisfait de la tournure des événements, «mais nous resterons vigilants», dit-il.
Car si les agriculteurs ont remporté une victoire, ils n’ont pas remporté la guerre.
résumé art Didier Faucard de Sudouest
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