La plupart des écoles privées catholiques ne se mettrons pas en conformité avec la république

La plupart des écoles privées catholiques ne se mettrons pas en conformité avec la républiqueLa plupart des écoles privées catholiques ne se mettrons pas en conformité avec la république. Marie-Claire Serrand, la directrice de l’école Saint-Sacrement d’Aigrefeuille-d Aunis, ne compte en diffuser l’information dans les cartables que dans quelques jours, à l’approche des vacances d’hiver. En clair : la petite école ne passera pas, en septembre, aux nouveaux rythmes scolaires et il n’y aura classe ni le mercredi matin, ni le samedi matin.

L’enseignement privé catholique compte 22 établissements (écoles maternelles et élémentaires) en Charente-Maritime pour un total d’environ 3 600 élèves.

Et 14 d’entre eux ont déjà décidé de ne pas franchir le pas de la réforme à laquelle les écoles publiques ne peuvent, en revanche, se soustraire.

Une liste, majoritaire, qui pourrait s’allonger rapidement. À Saint-Pierre-d Oléron, rien n’est encore décidé. Pas plus qu’au sein des écoles Fénelon-Notre-Dame de La Rochelle et de Lagord qui comptent tout de même 700 élèves.

La direction des établissements rochelais a fait distribuer un questionnaire aux parents pour échafauder différents scénarii.

La décision de passer aux nouveaux rythmes, ou non, ne sera pas annoncée avant les vacances d’hiver. À ce jour, seuls quatre établissements du département ont «décidé» de franchir le pas.

Le passage aux nouveaux rythmes pourrait ne pas concerner grand monde, finalement, à la rentrée, dans le privé sous contrat.

Bien que «nous ne soyons pas du tout opposés à la réforme» ni au principe de l’amélioration des rythmes scolaires, plaide Bernard Roux, adjoint au directeur diocésain.

Mais «le problème, c’est qu’on n’a pas les moyens de la mettre en oeuvre…» Moyens humains, et financiers.

Sauf à demander aux familles de payer un peu plus encore pour l’éducation de leurs enfants.

Bernard Roux explique, en effet, que le forfait de 50€ par élève et par an du fond d’amorçage, mis en place par le gouvernement pour aider au financement de la réforme, est loin de suffire à compenser les nouvelles dépenses.

Si les écoles privées ont l’obligation de respecter certains quotas d’heures d’enseignement, elles ont toute latitude pour organiser leurs journées et ne sont clairement pas concernées par le décret du 24 janvier 2013 sur la réforme des rythmes scolaires qui s’impose, en revanche, aux écoles publiques.

résumé et modification art Alain Babaud de Sudouest



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