L’une restera, l’autre pas

L'une restera, l'autre pasL’une restera, l’autre pas. La gestion de Xynthia par les services de l’État a parfois engendré des situations cocasses. L’exemple des maisons jumelles de La Perrotine, situées le long du chenal de Boyardville, est un cas d’école dont se serait certainement bien passée la haute administration. Comme leur nom l’indique, les deux habitations se ressemblent comme deux gouttes d’eau et sont rattachées l’une à l’autre par un mur.

La première jugée dangereuse par l’État aux lendemains de Xynthia pourrait être rasée. L’autre, qui est restée une propriété familiale doit rester. Leur destin a été scellé dans les années 40, date à laquelle elles ont été construites. Mais Xynthia et les zones noires sont passées par là.

Aux lendemains de la tempête, La Perrotine est classée en zone de solidarité.

On a affaire à des amateurs, des gens qui sont des spectateurs et qui sont incapables de prendre des décisions en gardant la tête froide.

Aujourd’hui, la propriétaire a déposé un recours gracieux pour demander à l’État une réponse précise quant aux conséquences de la démolition de la maison jumelle sur sa propre habitation.

«Elle a autant de chances d’être démolie que de rester debout», prédit-elle.

Soulignant à son tour «l’absurdité la plus complète de la situation», Patrick Moquay avait alors écrit au ministère pour réclamer leur sauvetage et proposer une réutilisation de ces habitations.

Sous-préfète à Rochefort en charge du territoire oléronnais, Magalie Selles confirme que les services de la préfecture ont bien instruit la demande de l’élu et ont transmis au ministère.

Une décision qui pourrait bien être favorable. Quant à l’histoire ubuesque des deux maisons jumelles, Magalie Selles temporise.

résumé art agnès lanoëlle de Sudouest



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