Ambiance électrique

Ambiance électriqueAmbiance électrique entre Ségolène Royal et les Verts. Qu’on se le dise, Ségolène Royal est en pleine «zénitude». Vendredi soir, à l’issue de la session du Conseil régional, elle était même quasiment guillerette lorsqu’on évoquait l’empilement des tensions et interventions sévères ayant émaillé la journée.

Elle ne cessait de mettre en avant la qualité de son contrat de plan qui, selon elle, avait coupé l’herbe sous le pied de son opposition, laquelle n’avait plus que des sujets secondaires à se mettre sous la dent pour l’attaquer.

Tout a commencé par une conférence de presse des leaders du groupe écologiste.

Sans langue de bois, ils ont dit leur colère vis-à-vis de la présidente, cette dernière leur ayant retiré leurs délégations de référents de territoire.

Et Françoise Coutant d’expliquer que cette décision découlait du vote récent lié aux contrats de territoire au cours duquel ils se sont abstenus.

Nous n’avons pas voté, la plupart du temps à la demande de ses copains socialistes qui estimaient que les crédits n’étaient pas distribués comme il faut!

Et d’estimer que les soucis naissent de la façon de gérer de la présidente qui, par exemple, sur le dossier de l’hôpital du nord Deux-Sèvres, dirait blanc le matin en réunion de majorité, et ferait noir l’après-midi en séance publique.

Ségolène Royal répond quant à elle que les écologistes, par ces attaques, veulent d’une part, dissimuler des dissensions internes, d’autre part, préparer le fait que pour les régionales de l’an prochain, ils feront cavalier seul.

Idem lors de la séance publique de l’après-midi où la présidente est revenue à loisir sur son contrat de plan avec l’État, qui sera prochainement signé.

Et de noter qu’ayant avancé «groupée» avec les départements, elle était parvenue à un résultat ayant beaucoup d’allure.

«Même Dominique Bussereau a dit que ce contrat de plan était excellent», a-t-elle titillé l’opposition, qui est passée à autre chose, c’est-à-dire au dossier brûlant de Mia Electric, l’entreprise ayant été placée en redressement judiciaire mercredi.

Les UMP Henri de Richemont, Olivier Chartier et Philippe Rabit y sont allés de bon coeur, reprochant à la présidente d’avoir «pris l’habitude de faire à la place des autres». «Faites le deuil de votre promesse électorale», a lancé M. Chartier.

Un sujet sur lequel Mme Royal a choisi de ne pas répondre, estimant que la question avait déjà été débattue lors d’affrontements verbaux précédents.

Reste que la suite a été du même tonneau, en particulier lorsqu’il s’est agi de la naissance, en octobre, à Niort, du premier Salon national de l’économie sociale et solidaire.

«La ficelle est un peu grosse» s’est étranglé Olivier Chartier, notant la proximité de l’événement avec les élections régionales, tout en pointant du doigt que la Région allait avoir la main mise sur toute la communication de cette manifestation.

résumé art Patrick Guilloton de Sudouest



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