Un motard traîné jusqu’au pont de Ré

Un motard traîné jusqu’au pont de RéLe corps d’un motard traîné jusqu’au pont de Ré. Vendredi, en fin d’après-midi, le parquet de La Rochelle indiquait que les circonstances du décès, jeudi, peu avant minuit, d’un motard sur l île de Ré étaient particulièrement compliquées. Le corps de l’homme Joao Ferreira, un ouvrier maçon âge de 35 ans domicilié à Rivedoux chez son père, a été retrouvé sur le pont de Ré…

sur la voie de circulation Ré-continent, alors que sa moto, une Honda 900 CBR, était accidentée à 5 kilomètres de là, à l’entrée de Sainte-Marie-de-Ré, à la hauteur du rond-point situé près de la croix d’Yon.

Les gendarmes avaient été d’abord avertis par des automobilistes de la présence de la moto.

Le fait que le motard, après une perte de contrôle ou un accident non encore élucidé en ce point de la D201, a été traîné sur cette distance de 5 kilomètres semble donc acquis au regard des blessures spécifiques de la victime et des traces retrouvées par les gendarmes sur le tragique itinéraire.

Les militaires, dont ceux de la cellule d’investigation criminelle, ont recherché des indices, entre minuit et 5 heures du matin, sur cette zone étendue de plusieurs kilomètres ainsi que sur le pont.

«Une autopsie aura lieu lundi au CHU de Poitiers, ce qui permettra de connaître les causes de la mort et il y a des expertises à mener sur la moto et sur une automobile», était-il juste lancé par le parquet.

Celui-ci ne souhaitait pas faire de commentaires sur l’avancée de l’enquête en flagrance pour homicide involontaire confiée à la brigade de recherches de la compagnie de gendarmerie de La Rochelle et à la brigade de Saint-Martin-de-Ré.

D’après nos informations, le conducteur de la voiture, une Opel sous laquelle le corps du motard trentenaire s’est retrouvé accroché dans des circonstances non encore déterminées, a été identifié, dès vendredi matin, à la suite de la rapide exploitation de différents témoignages mais aussi par le visionnage des vidéos des caméras disposées tout au long du pont de Ré.

Cet automobiliste, un retraité demeurant en Saintonge et interpellé à son domicile par les gendarmes, était encore en garde à vue vendredi après-midi, dans les locaux de la gendarmerie.

La levée de la mesure de privation de liberté était envisagée pour le début de la soirée hier, ce qui ne veut pas nécessairement dire l’abandon de possibles poursuites.

L’automobiliste a déclaré aux enquêteurs n’avoir pas eu d’accident au niveau du rond-point et ne s’être jamais rendu compte qu’il avait ainsi traîné un corps sur plusieurs kilomètres, et donc qu’il n’a pas eu conscience que la dépouille du motard se décrochait à un moment donné.

Résumé art Éric Chauveau de Sudouest



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