Après le 6 mars il sera trop tard. Ensuite, il ne sera plus possible d’être candidat aux élections municipales. Dans les communes de moins de mille habitants, le mode de scrutin n’est pas modifié. En revanche, contrairement aux scrutins municipaux précédents, les électeurs ne pourront plus voter pour quelqu’un qui n’a pas fait acte de candidatures. Le vote pour quelqu’un qui n’aurait pas fait acte de candidature ne sera pas pris en compte.
Les partis politiques, la préfecture et l’association des maires ont communiqué à ce propos.
En effet, la préfecture s’inquiète un peu de constater un certain retard, alors que la période d’enregistrement est plus longue que d’habitude.
Mardi, seuls les candidats de 205 communes de moins de mille habitants s’étaient fait connaître. Or, il y a 330 communes dont la population est inférieure à moins de mille habitants en Charente-Maritime.
Chaque fois, les agents de la préfecture procèdent à des vérifications immédiates, pour tout de suite réclamer un document manquant le cas échéant.
Ensuite, les dossiers sont examinés à la loupe (justificatifs d’identité, d’inscription sur les listes électorales, etc.).
Et si tout va bien, quatre jours plus tard, les dépôts de candidatures sont validés.
Autrement dit, ceux qui se présenteront à la préfecture le dernier jour, c’est-à-dire le 6 mars, prennent un risque.
Si leurs dossiers ne sont pas complets, leurs candidatures ne seront pas validées et ils devront déposer un recours devant le tribunal administratif.
Précision, toujours pour ces communes de moins de mille habitants : l’élection peut avoir lieu même si le nombre de candidats est inférieur au nombre de sièges de conseillers municipaux.
Entre les deux tours, d’autres postulants ont le droit de se manifester.
Et si personne ne rêve d’être maire, adjoint ou conseiller, d’autres solutions provisoires sont prévues. Concernant les communes de plus de mille habitants, le mode de scrutin est maintenant le même pour tous.
Résumé art par Marie-Claude Aristégui de Sudouest
