Ostréiculteurs, ils défendent un choix. Un colloque était organisé hier, à La Tremblade, dans le cadre du 42e salon ostréicole. Un débat axé sur l’avenir des jeunes professionnels du secteur en temps de crise. Autant dire que le panorama général, entre mortalité élevée et frilosité des banques en matière de financement, n’offre rien de réjouissant.
Les jeunes ostréiculteurs venus témoigner lors de ces rencontres ont pourtant fait montre d’une réelle motivation, d’une passion pour un métier qu’ils ont eux-mêmes choisi.
C’est le cas d’Henri Schaller, un jeune Nancéen installé dans la région depuis près de quatre ans.
Jean Hartz, du Point info de Marennes, a énuméré les enjeux, rappelé le manque d’installations au regard des départs à la retraite.
Tout en soulignant le coût d’une telle démarche pour un jeune ostréiculteur : de 100 000 à 200 000 euros.
«Nous ne sommes pas l’État», a justement remarqué Henri Schaller en faisant référence aux limites de l’emprunt.
Une participante a expliqué à son tour que la profession connaissait un certain engouement après «une phase de déclin» lié au début de la crise.
Jean Hartz, lui, a insisté sur la stabilité des entreprises plusieurs années après leur création. Ceux présents dans la salle croient pourtant en leurs choix.
Parti un temps poursuivre sa formation en Irlande, il entend bien continuer son métier.
Résumé art de Sudouest