La mémoire ravivée

La mémoire ravivéeLa mémoire ravivée. Le plus souvent, quand Raphaël Gonzalez se sert de son détecteur de métaux à ses heures de loisirs, ce ne sont pas des lingots d’or qu’il trouve au bout de sa poêle à frire, mais des canettes, des capsules ou, pis, des seringues. Parfois quand même, au milieu de ces détritus de ferraille, ce passionné dégote une pépite. C’est ce qui s’est passé dans une parcelle de terre de Champservé, à Tonnay-Charente où il vit : il a découvert une plaque d’identité militaire d’un soldat de 1914.

«C’était mon rêve depuis longtemps de trouver une plaque militaire française», raconte avec émotion cet homme de 46 ans, policier à la CRS de La Rochelle.

Ce même jour, le 16 mars dernier, Raphaël Gonzalez est déjà mis sur la voie car il trouve un nombre incroyable de boutons d’uniformes militaires, et en particulier ceux du régiment d’infanterie coloniale.

Aussitôt, la plaque ovale de maillechort prend vie : elle appartient à Ludovic Seignerin, engagé volontaire en 1902 (classe 1901), rattaché à La Rochelle, classe de recrutement 163. Bien sûr, il aimerait retrouver trace de ses descendants.

Il est le fils d’Alexandre Seignerin et d’Henriette Dagneau, et a eu des soeurs jumelles, Henriette et Geneviève, nées le 1er janvier 1875.

Sans que l’on connaisse sa profession, on sait que Ludovic Seignerin s’est engagé volontairement le 3 mars 1902, sous le matricule 619, pour quatre ans au départ, affecté au 3e régiment d’infanterie coloniale (comme les boutons).

Au cours de ses engagements successifs, le sergent-major a fait carrière au Sénégal, au Tonkin et au Tchad. Pour contacter Raphaël Gonzalez : majordamax@sfr.fr

Résumé art Khartinne Charov de Sudouest



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