L’autoroute ferroviaire Atlantique

L'autoroute ferroviaire AtlantiqueL’autoroute ferroviaire Atlantique, qui reliera en 2016, sur une distance d’environ 1 050 km, les terminaux de Tarnos dans les Landes et de Dourges dans le Pas-de-Calais, proposant une alternative au transport routier sur un axe particulièrement saturé, fait des vagues en Charente-Maritime. Alors que le tracé passe, provisoirement, par Niort, Saint-Jean-d Angély et Saintes pour rejoindre Bordeaux, en attendant une mise au gabarit de tunnels sur la ligne de chemin de fer passant par Angoulême et la fin des travaux de la LGV (ligne à grande vitesse) en 2017, les élus de Saint-Jean-d Angély s’y opposent.

Ils ont fait passer lundi une délibération prise en ce sens lors du conseil municipal du 22 mai au commissaire-enquêteur chargé de recueillir les doléances des uns et des autres.

Sur le tronçon de Charente-Maritime, il n’y a, selon le commissaire-enquêteur Pierre Dollé, plus de gros travaux à effectuer pour le passage de ces trains de 750 mètres de long.

«Les travaux les plus importants ont eu lieu à Saintes, notamment avec la démolition et la reconstruction du pont de la route des Arcivaux pour que les trains de marchandises puissent circuler», renseigne-t-il.

Mais pour la maire socialiste de Saint-Jean-d’Angély Françoise Mesnard, sa ville va devoir subir tous les inconvénients de ces trains de fret sans en tirer aucun avantage.

De plus, le projet ne comporte pas l’électrification de la ligne pour permettre à d’éventuels TGV d’emprunter un jour ce trajet.

Une colère que ne comprend pas le président UMP du Conseil général et ancien ministre des Transports Dominique Bussereau.

On a donc décidé d’un itinéraire provisoire bis Niort-Saintes-Bordeaux.

Résumé art Stéphane Durand de Sudouest



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