Des jeunes ont déjà trouvé un emploi. Les chefs d’entreprise jouent pleinement le jeu des emplois d’avenir. Depuis l’élargissement au secteur marchand du dispositif de contrats aidés en mars 2013, pas moins de 131 jeunes au chômage ont été recrutés sur le secteur de La Rochelle, de l’Aunis et de l île de Ré. Après des débuts timides, «ça a vraiment démarré à la rentrée, en septembre», explique Sylvaine Merckel, en charge du développement du dispositif à la Mission locale.
Sur les 341 contrats signés l’an dernier dans la région de La Rochelle (secteurs marchand et non-marchand), 86 l’ont été par des entreprises et associations employant des salariés, soit 25 %.
L’objectif fixé par l’État n’était que de 17 %.
Alors, il a parfois fallu faire appel à la préfète, Béatrice Abollivier, pour amener les services à valider les conventions. L’objectif qui nous était fixé pour le premier semestre 2014 est déjà atteint.
Contrairement aux collectivités locales qui tardent à réagir, comme l’a regretté la préfète lors d’un point presse organisé à La Rochelle le mois dernier, les patrons locaux embauchent. Et pas seulement parce que l’État garantit une aide d’environ 500 euros par jeune recruté durant trois ans.
Pour autant, l’État avance à tâtons depuis le début, et la Mission locale de La Rochelle-Ré et Pays d’Aunis n’a toujours pas connaissance de ses objectifs d’embauche pour le deuxième semestre.
» Un message présidentiel que Jean Bureau interprète ainsi : «On devrait avoir les mêmes objectifs qu’au premier semestre.
La mission locale s’impose maintenant en interlocuteur privilégié des entrepreneurs pour l’emploi des 16-25 ans, les contrats et l’ensemble des dispositifs en place (y compris les contrats de génération, qui ne décollent pas), avant même Pôle emploi.
Résumé art alain babaud de Sudouest