Les festivités de la Saint-Jean. Une espèce animale rare a été observée ce week-end au parc Charruyer. Il se nourrit des branches trop longues à la cime des arbres, et contribue du fait à leur bonne santé. Chaque année, ces hominidés ont pris l’habitude de se rassembler à La Rochelle, où ils éprouvent leur force et leur adresse au cours de jeux spectaculaires qui donnent le torticolis à ceux d’en bas.
Ils démontrent aussi un comportement social avancé en apprenant aux petits d’hommes à se hisser dans les arbres et à contempler ces jardins suspendus que forment les frondaisons.
La Rochelle, centre du monde, le monde des fléchettes. Le Parc des expositions accueillait hier l’étape de The World, tournoi planétaire qui passe par Shanghai, Séoul, Las Vegas, Hong Kong et La Rochelle.
Nous préférons, quotidien d’information locale oblige, retenir la performance réalisée par Gabin Moncomble, de Saint-Xandre, sacré champion de France junior samedi.
À la Saint-Jean, la fête est aussi dans l’assiette. Toutes les tentations sont permises, qui font passer le monde pour un petit village bigarré et sympathique.
Le monde se réduit alors à une petite place où tournent en rondes bondissantes tous les visages du quartier de Villeneuve-les-Salines, avant de s’éclairer à la nuit tombée devant un grand feu de joie, duquel s’élèvent vers les étoiles les rêves et les espoirs.
Il y a paradoxe entre le cloître des Ursulines, havre de paix à deux pas de l’hôtel de ville (4 rue Dupaty) et ces scènes de guerre, ces visages horrifiés sortis des tranchées de 14-18 et de l’imagination de plusieurs artistes, peintres et sculpteurs.
Ces derniers ont souhaité rendre hommage aux poilus à leur manière, réaliste à en perdre toute créativité, ou chimérique à en abuser des symboles.
Résumé art frédéric zabalza de Sudouest
