Les oursins de l’Ile-de-Ré. Alors que partout dans le monde, les oursins sont victimes de la pollution des eaux et de la surpêche, la solution de repeuplement pourrait venir de l île de Ré et de son écloserie unique en France. Installé à La Flotte-en-Ré depuis 2006, Yvan Le Gall est le seul capable de maîtriser la production de bout en bout, depuis l’écloserie jusqu’à l’animal adulte, commercialisable.
“Je produis environ six tonnes d’oursins par an, explique Yvan Le Gall, fondateur de la société L’oursine de Ré. Actuellement, pour chaque nouvelle génération, l’échiniculteur (éleveur d’oursins) parvient à faire naître 60 millions de larves à partir de seulement quatre femelles, capables de pondre 15 millions d’oeufs chacune.
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Ce nombre ne sert pas pour augmenter due nombre de terrines qu’il vend aux particuliers, aux restaurants et dans les épiceries fines, mais pour assurer la production de naissains.
A sa naissance, une larve d’oursin mesure un demi-millimètre et nage en pleine eau – “phase pélagique” – avant, au bout de trente jours, de se poser au fond pour commencer sa vie “benthique”.
Les animaux pourraient servir à mesurer et étudier les effets de l’acidification des océans”, provoquée notamment par la hausse de la concentration en CO2 dans l’atmosphère, indique-t-il.
Les Espagnols serait intéressé pour reconstituer leur côte.