La Rochelle est encore loin de Toulon, qui accueillera cette année, 87 escales de paquebots et près de 170 000 visiteurs potentiels. La cité maritime s’apprête pourtant à battre son précédent record établi en 2017 : jusqu’à 80 000 croisiéristes pourraient accoster cette saison au Port Atlantique pour un total de 35 escales, contre 48 000 visiteurs et 39 escales cette année-là.
La Ville et l’Agglomération de La Rochelle viennent de lancer une réflexion collective sur le sujet en partenariat avec le Port Atlantique, Charentes Tourisme, La Rochelle Tourisme & Événements ainsi que la Chambre de commerce et d’industrie de la Charente-Maritime.
Objectif ? Identifier « les forces et les faiblesses, ainsi que les opportunités et menaces de cette filière », annoncent ses promoteurs, qui espèrent dégager des orientations et « une stratégie de positionnement » d’ici à l’automne prochain.
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Du côté de Charentes Tourisme, l’office interdépartemental, l’heure est également à « la prise de conscience collective », selon l’un de ses deux présidents, Stéphane Villain : « C’est un atout dans le jeu de la Charente-Maritime, mais il faut regarder les choses en face et mettre en balance l’intérêt économique et l’impact environnemental ».
Réduire le nombre d’escales ? Limiter la taille des navires et les flux de voyageurs ? Ces questions restent encore en suspens.
En résumé : Trente-cinq escales et jusqu’à 80 000 croisiéristes sont attendues cette année à La Rochelle, un record. Face à l’impact environnemental et économique de ces géants des mers, les collectivités et organismes professionnels lancent « une réflexion collective ». Résultats attendus à l’automne, informe leparisien.fr.