Le département de la Charente-Maritime dit oui aux bassines

Le département de la Charente-Maritime dit oui aux bassines« Je veux bien des oppositions à tout, mais il faut encourager les agriculteurs sans leur mettre des bâtons dans les roues », insiste Sylvie Marcilly , la présidente de la Charente-Maritime. « Le département est pour ».

Si la convention triennale signée par ces deux entités n’évoque que « la protection de la ressource en eau » et sa « gestion quantitative et qualitative », ses élus n’ont pas manqué de rappeler leur soutien aux « bassines », des ouvrages permettant de stocker massivement l’eau pompée dans les nappes phréatiques et plus rarement dans les cours d’eau.

« C’est devenu un problème majeur », insiste Gilles Gay, vice-président du département de la Charente-Maritime chargé de l’agriculture, en évoquant la sécheresse actuelle et les faibles précipitations. « Il faudra trouver d’autres solutions », reconnaît Cédric Tranquard, le président de la Chambre d’Agriculture et lui-même irriguant, alors que des ouvrages construits à coups de remblais dans les Deux-Sèvres sont justement contestés par les militants écologistes et environnementaux, informe leparisien.fr.

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En gestation depuis des années, voire des décennies, ces ouvrages ont fait ou font toujours l’objet de recours devant les tribunaux, notamment de la part de Nature Environnement 17. Farouchement opposée à la « privatisation de la ressource en eau », cette association juge ces ouvrages « dévastateurs pour l’environnement et ruineux pour le contribuable ». Sans parler de l’énorme évaporation de l’eau lié au stockage en plein soleil.

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