Dévastée par la tempête Xynthia en février 2010, la charente-Maritime travail avec les éléments pour bâtir son « mur de protection ». Après la tempête Xynthia, les travaux d’urgence avaient déjà coûté plus de 50 millions d’euros.
« Nous avons, chaque année, une chance sur 250 qu’un tel événement se reproduise », assure Sébastien Pueyo, le directeur du service ingénierie et littoral du Conseil départemental de Charente-Maritime.
Sur les 230 millions d’euros de travaux prévus jusqu’en 2030, près de 130 millions d’euros auraient déjà été investis, détaille Patrice Raffarin, le conseiller départemental chargé de ce plan Digues.
Des aménagements « difficiles » patientent pourtant dans les cartons. Protéger l’estuaire de la Gironde sur près de 30 kilomètres linéaires s’annonce déjà comme le chantier « le plus compliqué » en Charente-Maritime.
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« Les biens exposés au risque n’étaient pas assez nombreux en certains endroits », des arbitrages entre les coûts et les bénéfices ont conduit à l’abandon de plusieurs projets collectifs, soulignent Patrice Raffarin et Sébastien Pueyo a LeParisien.