Ce sont les trois intercommunalités de Royan, Rochefort et du Pays de Marennes, partageant des paysages communs, qui pilotent le projet. La volonté est de réussir le Parc naturel régional des marais du littoral charentais, outil de politique globale pour la préservation, l’aménagement, le développement et la promotion de ce territoire qui englobe les trois marais de la Charente et de la Seudre ainsi que les marais littoraux.
Les 67 communes sont issues de sept communautés d’agglomérations qui représentent 180 000 habitants (Royan, Marennes, Rochefort, Cœur de Saintonge, Vals de Saintonge, Aunis Sud et La Rochelle). Parmi eux, les acteurs socio-économiques du marais avaient fait entendre leur voix en refusant l’opportunité d’un classement en Parc national.
« En revanche, sur le classement régional, tout le monde approuve, reprend Rémi Justinien. Il y a un Parlement du marais où tout le monde se parle et chacun est tombé d’accord sur l’importance du N de PNR, à savoir la nature. On a des prairies sur lesquelles les vaches passent l’été, l’eau est irréprochable et le marais joue son rôle pour le climat».
« Les zones de marais peuvent capter jusqu’à 40 fois plus de CO2 qu’une forêt».
La nouvelle étape est maintenant de constituer un syndicat mixte avec les trois intercommunalités pilotes. « Nous attendons le feu vert de l’État et ensuite, nous rédigerons une charte sur les actions de préservation à suivre. » Une rédaction de charte qui peut prendre plusieurs années avant le décret du Premier ministre.