
À consulter >> Contrôles routiers : il roule a 210 km/h entre Saintes et Royan
Selon le récit fourni par le syndicat, les journalistes ont été interpellés alors qu’ils interrogeaient un opposant aux mégabassines. Quatre agriculteurs seraient alors arrivés en voiture, s’en prenant à la fois à l’opposant, membre du collectif Bassines non merci, et aux reporters. Les agriculteurs auraient bousculé et menacé les deux parties, en criant qu’il fallait « dégager, sinon ça [allait] mal finir ». Ils auraient ensuite poursuivi le militant et les journalistes en voiture.
Le jour précédent, l’équipe de journalistes avait proposé aux agriculteurs de réagir à des actes de vandalisme sur des bassines, endommagées par un groupe d’opposants, mais cette offre avait été rejetée. Le syndicat a déclaré : « La guerre de l’eau consiste aujourd’hui à terroriser toutes celles et ceux qui s’opposent à ces infrastructures et à empêcher les journalistes de faire leur travail ».
