Le groupe nantais ETPO débute la restauration du fort Boyard

Le groupe nantais ETPO débute la restauration du fort Boyard
Le projet de préservation du fort Boyard, célèbre monument militaire devenu un lieu de tournage télévisuel, a été lancé le 15 juillet avec le début des travaux de terrassement.

Cette première phase, qui s’étendra sur trois ans avec un budget prévisionnel de 36 millions d’euros hors taxes, implique l’utilisation d’une pelleteuse sur un ponton flottant. Celle-ci va extraire de 3 500 à 4 000 m³ de remblais à une profondeur de 5 à 7 mètres autour de la structure, selon les précisions fournies par l’AFP. Les débris, principalement constitués de maçonneries historiques en ruine, seront ensuite rejetés en mer dans des fosses situées à proximité.

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En septembre, lors de grandes marées d’équinoxe, la risberme, qui entoure la base du fort, sera également restaurée pour stabiliser les zones affectées par les vagues. En 2026, un éperon et un havre d’accostage en béton armé, qui reproduiront le relief en granit de la base du fort, seront fabriqués à Saint-Nazaire. Leur installation est prévue pour les étés 2026 et 2027, à l’avant et à l’arrière du bâtiment.

Jean-Bruce Boisson, directeur d’exploitation du groupe nantais ETPO, a déclaré le 16 juillet que les travaux visent à recréer des structures qui existaient lors de la construction du fort au XIXe siècle, avec une géométrie presque identique. « Le fort retrouvera son apparence originelle avec des éléments conçus pour durer au moins 100 ans», a-t-il ajouté lors d’une visite de presse relayée par l’AFP. ETPO a remporté le marché en collaboration avec BRL ingénierie, spécialiste occitan de l’ingénierie, et l’agence d’architecture bordelaise Architecture patrimoine. BRL ingénierie a utilisé un canal de houle, construit en 2018 près de Caen, pour définir les ouvrages de protection.

Sylvie Marcilly, présidente du département de Charente-Maritime, a souligné l’urgence d’agir face aux fissures qui menacent l’intégrité de l’édifice. « Aujourd’hui, c’est tout le bâtiment qui bouge en raison de la disparition des protections. Si aucune action n’est entreprise, il risque de s’écrouler», a-t-elle averti. Le conseil départemental a approuvé un budget de 44 millions d’euros pour ces travaux et a lancé un appel aux dons. La collectivité prévoit d’ouvrir le site aux visiteurs d’ici à l’été 2028. Information de ouest-france.fr

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