Deux personnes arrêtées après une séquestration violente à Saintes

Deux personnes arrêtées après une séquestration violente à Saintes Une violente séquestration à Saintes a entraîné l’arrestation de deux hommes. Les individus suspects, qui ont admis les faits en étant placés en garde à vue, seront jugés en comparution immédiate mardi. Après avoir été déférés devant le procureur de la République de Saintes, ils ont été emprisonnés, selon les informations publiées dimanche 24 août ICI La Rochelle.

À lire >> Contrôles routiers : il roule a 210 km/h entre Saintes et Royan

Au cours de la nuit du 16 au 17 août, un homme âgé de 44 ans a été enlevé dans un fourgon à Saintes. Au cours de sa détention, la victime a été exposée à la cigarette. Il a bénéficié de dix jours d’ITT (incapacité totale à travailler). Suite à sa déclaration à la gendarmerie de Marennes, l’individu a identifié ses agresseurs sur des photos. Quatre jours ont été nécessaires aux policiers du Service interdépartemental de la police judiciaire (SIPJ) et du commissariat de Saintes pour retrouver les deux suspects, déjà bien connus des policiers saintais.

Les accusés ont expliqué lors de leur garde à vue qu’ils avaient fixé un rendez-vous avec la victime le samedi 16 août devant un restaurant de Saintes. L’homme a consenti à monter dans un fourgon. Ensuite, il est frappé à l’intérieur du véhicule, notamment avec une batte de baseball, et mis dans une malle. Il a été libéré six heures plus tard devant la même enseigne. Cependant, les suspects refusent d’affirmer avoir tiré avec un revolver près du visage de la victime, comme celle-ci l’affirme. ICI La Rochelle a appris de source proche de l’enquête qu’il y avait du sang dans le fourgon, mais aucun élément balistique, ni douille, ni ogive, ne permet pour l’instant d’appuyer cette accusation.

La motivation reste à clarifier. Les agresseurs, selon la victime, souhaitaient connaître le nom de la personne qui leur avait volé un véhicule contenant de la drogue. Les individus soupçonnés refusent et affirment ne vouloir retrouver que du matériel de chantier qui a disparu. Ils seront condamnés pour complicité criminelle, enlèvement-séquestration et violences dégradées.

Vous pouvez aussi aimer

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.