Le phare de la Coubre, situé au sud de la Tremblade en Charente-Maritime, a été mis en service le 1ᵉʳ octobre 1905. À l’occasion du 120ᵉ anniversaire de cet événement, deux visites exceptionnelles sont prévues dans la salle de la lentille.
Cela fait maintenant 120 ans que le phare de la Coubre éclaire le chemin des marins à l’entrée de l’estuaire de la Gironde. En effet, c’est le 1ᵉʳ octobre 1905 que sa lumière a été allumée pour la toute première fois. À l’occasion de cet anniversaire, deux visites publiques sont prévues pour la première fois dans la salle de la lentille, située au sommet du phare. Une occasion unique de partir à la découverte de cette lentille de Fresnel, qui permet au phare d’illuminer jusqu’à 52 km, qualifié de « le plus puissant de Charente-Maritime » par Damien Joussemet, en charge du phare pour la municipalité de la Tremblade.
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Il est envisageable de visiter le phare habituellement, mais pour la première fois, l’accès aux quelques dernières marches supplémentaires est ouvert, permettant d’atteindre le sommet, la coupole, et de contempler ce joyau de technologie abritant la lentille de Fresnel, explique Damien Joussemet. Cette lentille, fabriquée à partir de morceaux de verre superposés, agit telle une loupe.
Cette lentille a pour fonction d’amplifier la lumière émise par l’ampoule du phare, avec une portée lumineuse considérable de 52 km. La lentille en question opère avec une précision remarquable : « Le phare de la Coubre se distingue par deux éclats blancs toutes les dix secondes, c’est ce qui le distingue d’autres phares, tels que celui de Chassiron, qui émet un éclat toutes les dix secondes». Depuis 2005, c’est de manière automatique que la lumière du phare s’illumine, bien que le dernier gardien n’ait pris sa retraite qu’en 2009.
Les réservations pour ces deux visites d’exception ont rencontré un franc succès. Pour les personnes qui n’ont pas pu décrocher un billet, l’équipe du phare vous invite à suivre l’événement en direct sur les réseaux sociaux. L’allumage sera retransmis en vidéo le 1ᵉʳ octobre 2025.
Damien Joussemet évoque également l’avenir incertain du phare, confronté à l’érosion. Il souligne que sur le long terme, il sera cependant impossible de le protéger de façon pérenne, tout en précisant qu’aucune date butoir n’est actuellement envisagée. L’objectif est bel et bien de prévoir l’avenir, les autorités de l’État cherchent à anticiper cette menace de recul du littoral. L’objectif est de rédiger un testament pour le phare, pour pouvoir, le jour venu, démonter ses éléments et les valoriser au lieu de les détruire.