La ville prend son temps. Rythmes scolaire : la Ville prend son temps Concernant les rythmes scolaires, aucune mesure ne sera décidée avant les prochaines élections municipales. La singulière position que celle de la majorité municipale, de Didier Quentin du moins, au sujet du changement des rythmes scolaires. On le sait, Royan a choisi d’éviter d’appliquer les nouveaux rythmes dès la rentrée 2013 par idéologie.
Là où la position locale devient singulière, c’est que Didier Quentin a annoncé vendredi soir lors du Conseil municipal, à la faveur d’une question du conseiller d’opposition communiste Jacques Guiard, que la Ville ne prendrait aucune mesure pour préparer la rentrée 2014 avant les prochaines élections municipales.
«Pour ne pas engager la prochaine majorité municipale», argue le maire sortant et candidat à sa succession. «Ce qui me gêne, c’est le coût pour la Ville de l’organisation de cette réforme, entre 200 000 et 250 000 euros», rappelait vendredi soir Didier Quentin.
Une somme qui a connu au passage une majoration, puisque le maire évoquait, il y a encore quelques semaines, un coût évalué à 200 000 euros.
La Poste de Pontaillac. Jacques Guiard s’inquiète des « rumeurs faisant état d’une réduction des horaires d’ouverture du bureau de Pontaillac ».Opposé à ces mesures, le maire a prévu de s’en ouvrir auprès de la direction locale de La Poste.
Là où la municipalité royannaise se distingue, c’est dans le choix de son propre rythme.
Alors que les communes appliquant la réforme à partir de la rentrée 2014 ont dû finaliser et soumettre en novembre à l’inspection académique leur Plan éducatif territorial (PEDT), pour harmoniser les activités qu’elles proposeront avec la politique pédagogique de l’Éducation nationale, Royan ne présenterait pas ce fameux PEDT avant avril! encore par idéologie !
Résumé modifié art Ronan Chérel de Sudouest