Parmi les pétitionnaires et associations de défense des animaux qui se sont mobilisés pour défendre les loups fugitifs de Frontenay-Rohan-Rohan, One Voice qui milite « pour le droit absolu des animaux au respect » est immédiatement monté au créneau hier, en apprenant l’exécution de Papillon. Muriel Arnal, présidente fondatrice de One Voice parle ainsi d’« écœurement.
Tuer, massacrer, dès qu’il s’agit des animaux sauvages et de la nature en France, on n’a droit qu’à ça. Ce loup pouvait être anesthésié et transféré dans le sanctuaire qui l’accueillait. Il était jeune (2 ans), il appartenait à une espèce protégée.
Pour justifier leur décision injustifiable, les autorités veulent le faire passer pour un monstre sanguinaire. Il n’est absolument pas normal de gérer les choses comme cela aujourd’hui en France. Tout le monde est choqué. Dans cette affaire, des monstres il y en a, et ce ne sont pas les loups. »
Manifestation samedi à la préfecture de La Rochelle « Normalement les préfectures attendent l’audience en référé avant de procéder à un tir létal. Notre avocate n’a jamais vu cela », a-t-elle encore assuré.
Muriel Arnal attend à présent des réponses de la préfecture de Charente-Maritime. Mais elle assure d’ores et déjà que son association de défense des animaux déposera un recours contre l’État pour fautes.
Elle pointe que Papillon devait doublement être sauvé, parce de race européenne il est d’une espèce protégée, parce que la loi protège les animaux captifs d’autre part.
Elle indique par ailleurs que One Voice appelle à un rassemblement de protestation samedi prochain, 19 décembre, devant la préfecture de la Charente-Maritime à La Rochelle, à 10 h 30.